Un législateur de l’Utah à la tête d’une task force nationale sur l’IA

A digital map of the United States showing AI hubs

Un législateur de l’Utah à la tête d’une task force nationale sur l’IA

Un législateur de l’Utah a été récemment désigné pour diriger une task force nationale visant à guider les politiques d’intelligence artificielle (IA) au niveau des États.

Présentation de la task force

Le représentant de l’État, Doug Fiefia, membre du parti républicain et représentant de Herriman, co-présidera la National Task Force on State AI Policy, selon une annonce faite lundi par le Future Caucus, une organisation nationale bipartite soutenant les jeunes décideurs.

Cette task force vise à contrer ce que le Future Caucus appelle le « blocage partisan » qui peut affecter les politiques en matière d’IA, en veillant à ce que les législateurs des États disposent des ressources et des outils nécessaires avant d’adopter des lois.

Objectifs et activités de la task force

La task force organisera des auditions publiques et des briefings confidentiels liés à l’IA, et produira un mémo politique qui, selon le caucus, aidera à orienter la réflexion politique sur l’IA à travers le pays.

Doug Fiefia a déclaré dans un communiqué : « C’est un moment décisif. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la politique de l’IA être divisée par les partis ou décidée par défaut. En tant que jeunes législateurs, nous avons une opportunité unique de diriger avec équilibre et prévoyance. »

Contexte politique et législatif

L’annonce de la task force intervient quelques semaines après que le Senat américain a supprimé une proposition de moratoire sur les lois concernant l’IA au niveau des États dans le cadre d’un grand projet de loi républicain, suite à sept semaines de soutien décroissant pour cette idée.

Les sénateurs républicains avaient initialement proposé un interdiction de 10 ans sur les lois des États concernant l’IA, soutenant que le gouvernement fédéral devait être le seul organe législatif à réguler cette technologie.

Profil de Doug Fiefia

Doug Fiefia, qui a précédemment travaillé pour Google et est un fervent défenseur des politiques liées aux données et à l’IA, vient de terminer sa première session législative à la Chambre de l’Utah. Il a promulgué la loi HB418, qui oblige les entreprises technologiques et de médias sociaux à adopter l’interopérabilité — une loi sans précédent permettant aux utilisateurs de médias sociaux de mieux contrôler leurs propres données, tout en forçant les entreprises à faciliter le partage accru de données entre différentes plateformes.

Cette loi, d’une certaine manière, incite les entreprises technologiques à considérer vos données personnelles de la même manière que les entreprises de télécommunication considèrent votre numéro de téléphone.

Fiefia co-présidera la task force avec Monique Priestley, une représentante démocrate de l’État du Vermont, qui a également travaillé sur des législations liées à l’IA.

Articles

Réglementations AI : L’Acte historique de l’UE face aux garde-fous australiens

Les entreprises mondiales adoptant l'intelligence artificielle doivent comprendre les réglementations internationales sur l'IA. L'Union européenne et l'Australie ont adopté des approches différentes...

Politique AI du Québec : Vers une éducation supérieure responsable

Le gouvernement du Québec a enfin publié une politique sur l'IA pour les universités et les CÉGEPs, presque trois ans après le lancement de ChatGPT. Bien que des préoccupations subsistent quant à la...

L’alphabétisation en IA : un nouveau défi de conformité pour les entreprises

L'adoption de l'IA dans les entreprises connaît une accélération rapide, mais cela pose un défi en matière de compréhension des outils. La loi sur l'IA de l'UE exige désormais que tout le personnel, y...

L’Allemagne se prépare à appliquer la loi sur l’IA pour stimuler l’innovation

Les régulateurs existants seront responsables de la surveillance de la conformité des entreprises allemandes avec la loi sur l'IA de l'UE, avec un rôle renforcé pour l'Agence fédérale des réseaux...

Urgence d’une régulation mondiale de l’IA d’ici 2026

Des dirigeants mondiaux et des pionniers de l'IA appellent l'ONU à établir des sauvegardes mondiales contraignantes pour l'IA d'ici 2026. Cette initiative vise à garantir la sécurité et l'éthique dans...

Gouvernance de l’IA dans une économie de confiance zéro

En 2025, la gouvernance de l'IA doit s'aligner avec les principes d'une économie de zéro confiance, garantissant que les systèmes d'IA sont responsables et transparents. Cela permet aux entreprises de...

Un nouveau cadre de gouvernance pour l’IA : vers un secrétariat technique

Le prochain cadre de gouvernance sur l'intelligence artificielle pourrait comporter un "secrétariat technique" pour coordonner les politiques de l'IA entre les départements gouvernementaux. Cela...

Innovations durables grâce à la sécurité de l’IA dans les pays du Global Majority

L'article discute de l'importance de la sécurité et de la sûreté de l'IA pour favoriser l'innovation dans les pays de la majorité mondiale. Il souligne que ces investissements ne sont pas des...

Vers une gouvernance de l’IA cohérente pour l’ASEAN

L'ASEAN adopte une approche de gouvernance de l'IA fondée sur des principes volontaires, cherchant à équilibrer l'innovation et la réglementation tout en tenant compte de la diversité des États...