Stratégie Avancée de l’IA en Europe : Défis et Opportunitésh2>
Le 13 mars 2024, le Parlement européen a adopté l’b>AI Actb>, une législation phare destinée à réguler l’intelligence artificielle sur le continent. Cependant, pour que cette loi soit mise en œuvre efficacement, la Commission européenne doit constituer un panel scientifique composé de 60 experts indépendants.p>
Composition du Panel Scientifiqueh3>
Ce panel aura pour mission de conseiller l’b>Bureau de l’IAb> sur l’application de l’AI Act, avec un accent particulier sur les systèmes d’IA à usage général (GPAI), tels que b>ChatGPTb>, b>Claudeb> et b>Geminib>. Ses experts fourniront des conseils sur des sujets critiques tels que les risques systémiques, la classification des modèles, et la surveillance du marché transfrontalier.p>
Défis de Sélectionh3>
La sélection des experts pose des défis notables. Les États membres de l’UE ont imposé des quotas nationaux, exigeant qu’au moins un expert par pays soit inclus, tandis que 80 % des membres doivent provenir de l’UE ou de l’b>EFTAb> (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse). Cela représente un total de 48 sièges.p>
La question se pose : cette exigence est-elle réaliste ? Étant donné la jeunesse du domaine de l’IA et la taille réduite de certains États membres, comme Malte ou Chypre, il est peu probable que chaque pays puisse désigner un expert qualifié en IA.p>
Une Approche Axée sur l’Excellenceh3>
Il serait préférable que la Commission utilise l’exception à la règle des quotas nationaux pour sélectionner les candidats les plus qualifiés, indépendamment de leur origine. Le panel devrait inclure des chercheurs de renommée mondiale, ayant une compréhension approfondie des b>GPAIb> et un solide parcours d’expertise en matière de gestion des risques associés à l’IA.p>
Importance de la Spécialisationh3>
Au cours des dernières années, l’Europe a constitué de nombreux groupes d’experts, mais souvent leurs membres étaient trop généralistes pour traiter des questions d’IA avancée. Un panel scientifique efficace doit rassembler de véritables experts en IA, capables de naviguer dans les développements technologiques à la pointe du progrès.p>
Voix des Jeunes et Diversité d’Expertiseh3>
Il est également crucial d’inclure des voix plus jeunes, actives dans le développement de l’IA. Les membres de la tranche d’âge de 20 à 30 ans peuvent apporter des perspectives nouvelles et un engagement direct avec les technologies émergentes.p>
Conclusionh3>
La création de ce panel scientifique représente une occasion significative d’engager les meilleurs experts nationaux dans le projet européen. La Commission ne doit pas se fier aveuglément aux recommandations des États membres, mais plutôt chercher les meilleurs candidats pour le poste, en mettant l’accent sur l’expertise et la diversité, afin d’assurer un avenir sûr pour l’IA en Europe.p>