La Commission européenne pourrait assouplir la législation sur l’IA, mais dément toute influence des États-Unish2>
La b>Commission européenneb> envisage de modérer ses lois phares sur l’intelligence artificielle (IA) en réponse à des pressions rapportées de la part des b>entreprises technologiques américainesb> et de l’b>administration Trumpb>.p>
Selon un rapport du b>Financial Timesb>, les modifications proposées incluent un assouplissement de certaines parties du b>règlement numériqueb> de l’Union européenne, y compris l’b>AI Actb>, afin de simplifier la législation de l’UE et de réduire les charges administratives pesant sur les entreprises européennes.p>
Déclarations de la Commissionh3>
Lors d’un point de presse, le porte-parole de la Commission, b>Thomas Regnierb>, a déclaré : « Laissez-moi être extrêmement clair : les États-Unis ne décideront pas de notre agenda de simplification. C’est notre droit souverain de légiférer. »p>
Il a ajouté : « Nous ne faisons pas marche arrière sur notre législation numérique, y compris l’AI Act. Nous agissons en toute indépendance. »p>
Paula Pinho, porte-parole en chef de la Commission européenne, a précisé que les parties prenantes montrent de l’intérêt et partagent leurs points de vue dans le cadre de la préparation de toute proposition législative.p>
Contexte et discussionsh3>
Un fonctionnaire senior de l’UE, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a indiqué que l’UE était en pourparlers avec l’administration Trump concernant des ajustements à l’AI Act et d’autres réglementations numériques dans le cadre de son processus de rationalisation.p>
Ce développement fait suite aux efforts continus de la Commission européenne pour simplifier sa législation en matière de données, de cybersécurité et d’IA, qui a ouvert un appel à témoignages en septembre dernier, invitant le public à contribuer à la recherche et aux meilleures pratiques.p>
Cette b>agenda de simplificationb> vise à rationaliser la législation de l’UE pour améliorer la compétitivité et réduire la charge administrative sur les entreprises de l’UE tout en préservant les normes et les valeurs.p>
Changements potentiels à l’AI Acth3>
L’b>AI Actb> interdit les systèmes à risque jugés « inacceptables », tels que le b>score socialb>, et impose des exigences strictes dans des domaines à haut risque comme la santé, l’emploi et la police.p>
Les réglementations s’appliquent aux entreprises de l’UE et à toute entreprise offrant des produits ou services d’IA aux Européens, imposant des normes de transparence rigoureuses et des sanctions substantielles en cas de violation.p>
Selon un projet de législation consulté par le b>Financial Timesb>, les fournisseurs de systèmes d’IA générative déjà sur le marché avant la date d’entrée en vigueur pourraient bénéficier d’une période de grâce d’un an pour adapter leurs pratiques sans perturber le marché.p>
La Commission prévoit également un report de l’imposition des amendes pour violations des nouvelles règles de transparence de l’IA jusqu’en b>août 2027b> afin de « fournir un temps suffisant pour l’adaptation des fournisseurs et des déployeurs de systèmes d’IA ».p>
Le document préliminaire envisage également de réduire le fardeau de la conformité pour les entreprises et de centraliser l’application des règles via son propre bureau de l’IA.p>
La Commission a auparavant rejeté les demandes de grandes entreprises technologiques de suspendre l’b>AI Actb>, plusieurs grandes entreprises, dont b>ASMLb>, b>Mercedes-Benzb> et b>United Internetb>, ayant argumenté qu’il ajoutait de la complexité et entraverait le développement de l’IA en Europe.p>