Sommet de l’IA en France : L’Europe en route vers un continent IA leader
Le Sommet de l’Action IA en France, qui se tiendra les 10 et 11 février, a pour objectif de présenter l’Europe comme le « continent IA leader », selon les minutes des attachés des télécommunications du bloc.
Ce sommet arrive après que le Royaume-Uni et la Corée du Sud aient accueilli les premiers événements internationaux sur l’IA, réunissant des chefs d’État, des organisations internationales ainsi que des entreprises.
Objectifs du Sommet
Le sommet vise à garantir le respect des valeurs fondamentales et à instaurer une plus grande confiance dans les systèmes d’IA. Les trois principaux résultats attendus de cet événement sont :
- Lancement d’une plateforme mondiale pour le développement des capacités en IA.
- Stimulation de l’information, des normes et des investissements pour une IA durable.
- Clarification de toutes les initiatives globales et bilatérales existantes.
Groupes de travail
Cinq groupes de travail ont été constitués, chacun dirigé par différents pays :
- IA d’intérêt public (Brésil et Maroc)
- Avenir du travail (Italie)
- Innovation et culture (Commission européenne)
- Confiance en l’IA (Corée du Sud et Royaume-Uni)
- Gouvernance mondiale de l’IA (Inde et Canada)
Cadre réglementaire de l’IA en Europe
La Commission européenne est en train de mettre en place son bureau de l’IA après l’adoption de l’IA Act l’année dernière, qui est la première réglementation mondiale visant à réguler les systèmes d’IA en fonction des risques qu’ils posent à la société.
L’IA Act sera pleinement applicable d’ici 2027, bien que certaines dispositions, notamment les obligations pour les modèles d’IA à usage général, entreront en vigueur dès août prochain.
Conclusions des sommets précédents
Le sommet du Royaume-Uni a abouti à un accord historique sur l’IA pour lutter contre les risques « catastrophiques » que la technologie pourrait présenter. De même, lors du sommet de Séoul, des pays tels que l’UE, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Japon et le Canada ont convenu de développer davantage d’instituts de sécurité de l’IA pour aligner la recherche sur les normes et les tests de l’apprentissage automatique.
Ces événements visent à garantir que le secteur de l’IA puisse conduire des résultats sociaux, économiques et environnementaux bénéfiques dans l’intérêt public.