L’intelligence artificielle (IA) a fait d’énormes progrès ces dernières années et est de plus en plus présente dans la conscience publique. Les gouvernements et les organismes de réglementation du monde entier ont dû agir rapidement pour garantir que leurs cadres réglementaires ne deviennent pas obsolètes.
Une coalition d’entreprises technologiques, y compris Alphabet, Meta et Apple, a demandé aux dirigeants de l’Union européenne de suspendre temporairement certains aspects de la loi sur l’IA. Ils craignent que l’accélération des règles régissant l’IA à usage général ne nuise à l’innovation et désavantage les entreprises européennes par rapport à leurs concurrentes aux États-Unis et en Chine.
L’évolution rapide de l’intelligence artificielle générative a ouvert de nouvelles perspectives de productivité, mais elle a également mis en évidence une vulnérabilité critique liée à un fossé croissant de talents en gouvernance de l’IA. Alors que les entreprises accélèrent l’adoption de ces technologies, de nombreux départements juridiques ne sont pas préparés à naviguer dans les risques réglementaires, éthiques et opérationnels complexes qu’elles introduisent.
Le secteur numérique appelle les dirigeants de l’UE à retarder la mise en œuvre de la loi sur l’IA, en raison de l’absence de directives et d’incertitudes juridiques. Un tel retard permettrait d’établir des normes finales, offrant clarté aux développeurs et soutenant la compétitivité de l’IA.